En août 2022, 11 personnes de l’Ontario ont manifesté des symptômes compatibles avec un empoisonnement à l’aconitine après avoir consommé un repas d’un restaurant. Les partenaires locaux, provinciaux et fédéraux en santé publique ont fait enquête et la poudre de galanga (Kaempferia galanga) contenant la toxine nommée aconitine a été identifiée comme la source de la maladie.
Dr. Barry Pakes est un médecin spécialiste en santé publique actuellement au service de la York Region Public Health en tant qu’hygiéniste en chef. Il est professeur agrégé à l’Université de Toronto et directeur de programme du programme de résidence en santé publique et en médecine préventive à l’École de santé publique Dalla Lana. Il a également travaillé cliniquement en soins primaires et en médecine d’urgence dans divers milieux urbains et ruraux. Le Dr Pakes détient des diplômes de Harvard, de McGill et de l’Université de Toronto, y compris un doctorat en éthique de la santé. Ses autres rôles récents de direction de la santé publique incluent ceux de médecin hygiéniste en chef adjoint au Nunavut et d’adjoint au médecin hygiéniste en chef à la Middlesex London Health Unit et aux régions de Halton et de Peel.
Richard Wootton est le chef d’équipe de l’Unité de coordination de la surveillance (UCS) de Santé Canada qui collabore avec les centres antipoison du Canada et des partenaires provinciaux et territoriaux à agréger, analyser et interpréter les données pancanadiennes des centres antipoison. En sa qualité de chef d’équipe de l’UCS et de gestionnaire de centre de collaboration du réseau Toxicovigilance Canada. Richard est déterminé à favoriser la collaboration à la détection et à la gestion des événements préoccupants pour la santé publique. Sur le plan international, Richard a également appuyé l’Organisation mondiale de la santé en tant que principal auteur ayant contribué à l’édition 2021 des Lignes directrices pour la création d’un centre antipoison. Notamment, il s’est concentré sur le Chapitre 5 : Toxicovigilance et prévention des intoxications, qui donne des détails sur le rôles des centres antipoison en toxicovigilance, les exigences et les recommandations à l’appui de la toxicovigilance et l’importance des réseaux collaboratifs dans l’avancement des activités de toxicovigilance. Avant de se joindre à Santé Canada, Richard était le directeur de cours du Programme national de première intervention chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosive ainsi qu’instructeur en gestion des urgences à l’Agence de la santé publique du Canada. Il a également servi en tant qu’officier d’infanterie des Forces régulières dans les Forces armées canadiennes. Dans son temps libre, il aime faire du vélo, de la planche à pagaie et toute activité extérieure avec sa famille et ses amis.
Ashley Kerr est une épidémiologiste principale au sein de la Division de la gestion des éclosions (DGE) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Avant de s’y joindre en 2013, elle a appuyé diverses études épidémiologiques dans le cadre de la Division des sciences des risques pour la santé publique au Laboratoire national de microbiologie tout en obtenant une maîtrise ès en sciences biomédicales à l’Université de Guelph. En tant qu’épidémiologiste à l’ASPC, Ashley a des rôles et des responsabilités qui demandent souvent des collaborations fréquentes avec des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux aux fins de la détection d’éclosions entériques multi-territoriales et de l’intervention en cas d’éclosion.
Katharine (Kate) Fagan-Garcia est une épidémiologiste principale intérimaire à la Division de la gestion des éclosions (DGE) de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Elle est une ancienne du Programme canadien d’épidémiologie de terrain (2020-2022), où elle a travaillé au sein de la Division de l’intégration des politiques et des zoonoses (DIPZ) à l’ASPC. Auparavant, Kate a obtenu une maîtrise ès sciences en virologie à l’Université de l’Alberta ainsi qu’une maîtrise ès sciences en épidémiologie à la London School of Hygiene and Tropical Medicine, et elle a travaillé au sein d’un groupe interdisciplinaire de santé publique à l’Université de l’Alberta. Outre ses rôles dans des activités liées à l’intervention multi-territoriale en cas d’éclosion entérique, elle appuie également des projets continus impliquant des zoonoses entériques.
Dr Curtis Oleschuk est toxicologue judiciaire et biochimiste clinique à Kingston Health Sciences et professeur adjoint à l’université Queen’s. Cette vaste perspective des tests de toxicologie lui a donné l’occasion de coprésider le réseau de référence des laboratoires de toxicologie. Dans le cadre de cette fonction, il a été amené à travailler avec des collègues de tout le Canada dans le cadre de mesures de collaboration visant à contribuer à l’information dans le domaine des tests de toxicologie.
Dre Margaret Thompson a reçu une formation de médecin urgentiste et travaille depuis près de 40 ans dans les services d’urgence universitaires et ruraux. Depuis 2001, elle est également directrice médicale des centres antipoison de l’Ontario, du Manitoba et du Nunavut, après avoir reçu une formation en toxicologie de l’American College of Medical Toxicology. Elle est l’ancienne présidente de l’Association canadienne des centres antipoison et de toxicologie clinique depuis le 1er octobre 2023.