Jour 22 : Vendredi 29 mai 2020 (n = 14)
Jusqu’à ce matin, vous avez effectué sept nouvelles entrevues au moyen du questionnaire générateur d’hypothèses.
Vous décidez d’entrer vos questionnaires dans une base de données puis d’exporter les données dans Microsoft Excel pour en faire l’analyse. Vous devez analyser les données pour déterminer la fréquence des expositions des cas et déterminer si certaines expositions sont déclarées à des fréquences anormalement élevées, comparativement aux données de base de la population.
Des études axées sur la population, comme l’étude Foodbook et l’enquête sur la population FoodNet du CDC, fournissent aux enquêteurs des données de référence sur la fréquence à laquelle des personnes non malades ont été exposées à certains aliments sur une période de 7 jours. Ces données peuvent servir de point de comparaison pour les données du questionnaire afin de déterminer les expositions alimentaires que les cas de l’éclosion ont signalées plus souvent que prévu.
Pour en savoir plus sur la fréquence de consommation prévue, consultez les documents de lecture préalable ci‑dessous.
Lecture préalable
- Gestion des données
- Analyse de l’exposition (fait partie de la section Génération d’hypothèses)
Cet exercice se divise en trois parties.
Partie 1
Examinez les données initiales sur l’exposition alimentaire dans le tableau 1 (« données originales ») du module 2 – Exercice 2.
Déterminez les expositions alimentaires qui ont le plus de points communs parmi les cas – examinez la proportion de cas ayant répondu « Oui », ainsi que ceux ayant répondu « Oui » ou « Probablement ».
Calculez la proportion de cas déclarant chaque aliment ([Oui+Probablement]/[Oui+Probablement+Non]]. Remarquez que les réponses « Ne sait pas » ne sont pas incluses dans l’analyse des fréquences de consommation. En pratique, les enquêteurs examinent toutes les expositions, quel que soit le nombre de cas qui les déclarent. Cela s’explique par le fait que tous les cas n’auront pas nécessairement été interrogés sur toutes les expositions. De plus, certains aliments (p. ex. pousses, noix, graines, farine) peuvent être les ingrédients d’autres aliments ou servir de garniture, de sorte qu’il sera plus difficile de s’en souvenir. Même une faible proportion de cas déclarant un aliment peu commun ou un aliment susceptible d’être utilisé comme un ingrédient peut fournir un indice important aux enquêteurs pendant la génération d’hypothèses. Les enquêteurs examineront également de près les expositions qui « se démarquent », car elles sont déclarées plus fréquemment que ce à quoi on pourrait s’attendre d’après les données démographiques (à p < 0,05) ainsi que les expositions qui sont déclarées fréquemment, sans pour autant se démarquer.
Partie 2
Comparez les fréquences de consommation à celles de référence dans le tableau 2 (« Fréquence de consommation de référence ») du module 2 – Exercice 2.
Comment la proportion de cas déclarant une exposition se compare-t-elle aux niveaux prévus (p. ex. proportions obtenues à partir des données d’enquêtes alimentaires effectuées sur la population)?
Question 2-8 : Comment pourriez-vous utiliser les données de Foodbook pour gérer ces limitations (par exemple, si les cas se trouvent uniquement dans les provinces de l’Atlantique et sont principalement âgés de moins de 18 ans)?
Partie 3
Le calcul de la probabilité binomiale est une façon de déterminer si la différence entre les proportions de cas déclarant une exposition est significativement différente de la proportion à laquelle on s’attend.
Examinez le tableau 3 (« Probabilité binomiale ») du module 2 – Exercice 2. Quels produits alimentaires sont déclarés à une fréquence beaucoup plus élevée que celle à laquelle on s’attend?
OUTILS